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Qu'est-ce qu'un coordonateur CLSPD ?

Présidé par le Maire, le conseil local ou intercommunal de prévention de la délinquance CLSPD ou CISPD) est "le cadre de concertation sur les priorités de la lutte contre l’insécurité et la prévention de la délinquance dans les communes".

  • Il favorise l’échange d’informations entre les responsables des institutions et organismes publics et privés concernés, et peut définir des objectifs communs pour la préservation de la sécurité et de la tranquillité publiques ;

  •  Il assure l’animation et le suivi du contrat local de sécurité lorsque le maire et le préfet, après consultation du procureur de la République et avis du conseil, ont estimé que l’intensité des problèmes de délinquance sur le territoire de la commune justifiait sa conclusion ;

  • il est consulté sur la définition, la mise en oeuvre et l’évaluation des actions de prévention de la délinquance prévues dans le cadre de la contractualisation entre l’Etat et les collectivités territoriales en matière de politique de la ville.

    Les deux tiers des conseils locaux de sécurité disposent d'un coordonnateur, selon un rapport de la mission permanente d'évaluation de la politique de prévention de la délinquance publié mardi. Au-delà de l'état des lieux précis du métier qui a prouvé sa "grande utilité", la mission invite à renforcer la formation.
    Les coordonnateurs sont devenus la cheville ouvrière des conseils locaux ou intercommunaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD ou CISPD). Ils ont prouvé leur "grande utilité" pour "l'animation, le suivi et le fonctionnement quotidien" de ces conseils. Cette reconnaissance provient de la mission permanente d'évaluation de la politique de prévention de la délinquance présidée par l'Inspecteur général de l'administration Didier Chabrol. Dans un rapport remis au ministre de l'Intérieur fin janvier et rendu public mardi 5 février, elle dresse un état des lieux précis de cette profession. Environ 66% des conseils locaux disposent d'un coordonnateur, une proportion qui atteint 70% pour les CLSPD, soit davantage que pour les conseils intercommunaux (61%). La proportion augmente également avec la taille de la collectivité ou de l'intercommunalité concernée. L'écart s'explique avant tout par le coût de tels postes pour les petites collectivités.

    Ces "hommes orchestres" se sont professionnalisés. Les rapporteurs ont pu observer "combien les élus étaient pointilleux sur le profil des candidats" qui doivent assurer des missions "complexes et délicates".
    Si la profession reste dominée par les hommes, la proposition de femmes est loin d'être négligeable (55,2% contre 48,2%) sur l'échantillon observé. 73,8% ont un niveau supérieur au bac (41% sont à Bac+5). Mais l'expérience est tout aussi primordiale. "Une coordonnatrice est entrée, il y a plus de dix ans, dans un service municipal dans le cadre d'un emploi-jeune pour prendre en charge des jeunes d'un quartier de la ville", avant d'occuper divers postes de prévention, témoignent les rapporteurs.

    Concernant le statut, 60% de coordonnateurs sont titulaires de la fonction publique territoriale, contre 40% de contractuels. Chez les titulaires, la filière administrative est bien plus représentée que la police, suivie de près par la filière animation (68,7%, 12,9% et 11,6%). La plupart appartiennent à la catégorie A. Ce sont essentiellement des attachés territoriaux.Chez les contractuels, les CDI sont minoritaires, à 24,3%. La plus forte proportion est celle des CDD de trois ans (40%). Pour le tiers restant, il s'agit de contrats de moins de dix-huit mois. La mission s'interroge sur la pertinence de ces contrats courts. En cas de CDD, elle plaide pour des contrats de trois ans, "assortis le cas échéant d'une période d'essai, afin de permettre à l'intéressé de prendre la mesure de ce poste complexe".

    S'agissant des missions, la mission identifie un coeur de métier : à 97% les coordonnateurs ont pour tâche de veiller au bon fonctionnement des instances partenariales (assemblées plénières et comités restreints des CLSPD/CISPD, différents groupes de travail territoriaux et thématiques…). Alors que les plénières sont présentées comme des "grand messes" fixant des objectifs larges, les collectivités ont souvent recours à des instances plus opérationnelles appelées différemment selon les sites : bureau, comité de pilotage, comité opérationnel, comité restreint, réunion de coordination, cellule de veille… Or les coordonnateurs n'y sont pas systématiquement associés, déplore la mission. Le rapport met aussi en lumière le manque d'implication de nombreux acteurs dans ce partenariat local qui bat de l'aile depuis quelques années (conseil général, éducation…).

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